Diurèse alcaline

Conditions d'utilisation :

La diurèse alcaline doit être réservée aux patients sans insuffisance rénale.

Au stade KDIGO 1, son utilisation doit être prudente et interrompue lorsque le bilan entrée/sortie devient nettement positif.

Au stade 2 et 3, le risque de surcharge volémique est plus important que le bénéfice. Les techniques d'EER seront à discuter au cas par cas.

 

Indications essentielles :

- Intoxication par l'aspirine

- Prévention de la toxicité du méthotrexate

- Prévention de l'insuffisance rénale des rhabdomyolyses

Indications secondaires :

- Intoxication grave par l'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (2,4 D) (herbicide)

 

Solutions :

Bicarbonate1 4

On utilisera du bicarbonate de sodium à 1.4% avec un apport potassique qui permet de diminuer le risque d'hypokalièmie de transfert et la perte potassique urinaire provoquée par l'alcalinisation.

En cas d'acidose métabolique préalable HCO3≤24, compenser l'acidose sur 1 heure :

Poids du patient:

 

Taux bicarbonate :

 

Compensation Bicar 1.4% (mL) :

 

Au delà de 750 mL, passer au Bicar 4.2% (Compensation/3)

En absence d'acidose préalable, on peut estimer le volume de Bicar 1.4% à perfuser pour atteindre un pH proche de 7.5 en fonction de la pCO2 (si la pCO2 n'est pas connue, afficher 40 par défaut)

Poids du patient:

 

PCO2 (mmHg) :

 

Bicar 1.4% (mL/jour) :

 

Surveillance :

- maintien du pH urinaire entre 7 et 8

- mesure du pH urinaire à l'introduction du traitement puis à chaque miction ou toutes les 6 heures.

- poids journalier à défaut bilan entrée/sortie

Date de dernière mise à jour : 21/08/2018

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